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La raison d'être

safelife, la raison d'être

 

safelife est une Association à but non lucratif (loi 1901).

L'Association safelife a été créée en 2015 à la suite d'une série de scandales sanitaires qui ont touché les produits de consommation courante comme la nourriture, les biberons (Bisphénol A) ou les cosmétiques.

L'Association développe des guides à l'usage des producteurs et des fabricants de biens de grande consommation. Ces guides intègrent le principe de prévention. Au travers de listes d'exclusion sur les les allergènes, perturbateurs endocriniens et nanomatériaux.

Ils assurent ainsi l'examen attentif de la sécurité de l'usager et du consommateur au moment de leur conception et en l'état des connaissances de la science.

Pour en savoir plus téléchargez la présentation de safelife 2019 ici

LES CONSTATS

L'Association safelife a été fondée à partir de 3 constats.

 

Constat # 1 Les maladies chroniques explosent

Depuis 30 ans dans le monde, la transition épidémiologique se caractérise par un allongement de la durée de vie associé à une chute des maladies infectieuses et une explosion des maladies chroniques, non-transmissibles comme le cancer (30% des causes de mortalité en France*1), les troubles cardio-vasculaires (27.5 % des causes de mortalité en France*1) ou Alzheimer.

Avec le recul du temps, l’observation scientifique a établi des correspondances entre l’exposome*2, c’est à dire la somme des facteurs environnementaux auxquels un individu est exposé dès sa vie in-utero qui complètent l’effet du génome, et l’occurrence des maladies chroniques par modification de la régulation de l’expression épigénétique, par effet direct sur le génome, par stress oxydatif ou par une perturbation généralisée du système immunitaire.
 

Constat # 2 Les labels environnementaux n’adressent pas directement l’innocuité des produits

Les produits de consommation courante (y compris l’eau, l’alimentation, les médicaments ...) représentent la majeure partie de l’exposome. Aucun guide de production ou référentiel en cours ne prend en compte l’exposome de manière directe. Les labels dits environnementaux à l’échelle locale, française ou européenne sont ceux qui intègrent le plus et le mieux l’exposome alors que ce n’est pas leur objectif premier – qui reste celui de préserver le bilan écologique.

 

Constat # 3 La confiance dans les produits de consommation décline

La confiance des consommateurs dans les produits de consommation courante a été divisée par 2 sur 20 ans à la suite de scandales sanitaires qui ont touché les produits de consommation courante en particulier à destination des enfants comme la nourriture, les biberons, les couches ou les cosmétiques. Les consommateurs ont besoin d'une information honnête, raisonnée et précise qui intègre en particulier l’exposome. Leur choix de consommation est un levier de changement efficace et rapide, en anticipation des règlementations nationales et supra-nationales.

1, Sources Inserm 2008

2. L’exposome est intégré au projet de Loi pour la Modernisation de la Santé depuis 2015

Les constats
Une démarche de prévention

UNE DÉMARCHE DE PRÉVENTION

 

L'Association safelife développe à l'usage des fabricants de biens de grande consommation, de leurs fournisseurs et de leurs distributeurs, des référentiels de qualité qui intègrent la compréhension scientifique la plus avancée des risques sanitaires liés à l’exposome. Les lignes directrices de ces référentiels s’appuient sur le principe de prévention qui est une interprétation du principe de précaution qui favorise le changement tout en priorisant une approche scientifique raisonnée.

PRÉVENTION, PRÉCAUTION, QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ?

 

 

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION

Le principe de précaution est inscrit à l’art. 5 de la Charte de l’Environnement dans la Constitution Française depuis Février 2005 de la manière suivante :  « Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs domaines d'attribution, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage »

 

Quels sont les freins ?

En l’état, le principe de précaution peut être un frein au changement en fonction de ses interprétations possibles – ce qui est à l’inverse des motivations qui ont amené à sa constitutionnalité. Le champ d’application du principe de précaution est par essence indéfini.

 

Un principe de précaution qui peut être sur-interprété ….

Le principe de précaution doit s’appuyer sur des présomptions scientifiques qui ont parfois été des fausses alertes (comme la stérilisation de l’alimentation par irradiation*1 ou les effets toxiques des édulcorants*2) ou bien ont incité les pouvoirs politiques à sur-réagir avec un coût disproportionné pour la collectivité (l’arrêt du transport aérien pendant l’éruption d’un volcan islandais en 2010, la vaccination contre la grippe H1N1 en 2009)

 

… mais qui est la plupart du temps, au contraire, un principe de précaution « sous-interprété » par les politiques publiques manœuvrées par les intérêts économiques des industries chimiques.

Ce fut le cas entre 2009 et 2013, pendant la lutte d’influence qu’ont menée l’industrie et ses lobbys pour retarder le processus d’évaluation des perturbateurs endocriniens.

Ces dérives du principe de précaution sont devenues des références négatives qui légitiment et aboutissent à une interprétation faible et attentiste de ce principe, comme c’est le cas pour le Bisphénol A, par exemple.

1. 2001, les experts scientifiques de l’EFSA concluent à la non toxicité des aliments stérilisés par irradiation

 2. 2010, EPA et INCA concluent à l’absence de lien entre la saccharine et le cancer de la vessie

LES DIFFÉRENTS GRADIENTS D’ÉVALUATION DES RISQUES

 

L’évaluation des risques peut être mesurée par un gradient qui est une fonction de deux variables : la probabilité du risque (par exemple, le lien de cause à effet entre une substance et une maladie) et la prévisibilité de son occurrence (par exemple, le lien entre l’exposition à la substance et la maladie qu’elle entraine) 

 

Ce gradient oscille donc entre un risque certain associé avec une connaissance suffisante pour en prévoir l’occurrence (qui définit un principe de prudence, qui lui peut être couvert par les assurances, comme celui lié à l’amiante ou au tabac) au risque incertain associé avec une occurrence imprévisible (qui définit le principe de précaution), en passant par la position du milieu, celle du risque avéré sans pouvoir prévoir son occurrence (qui définit le principe de prévention et dont l’incertitude ne porte pas sur le risque ou le danger mais sur sa probabilité de réalisation)

C’est cette position intermédiaire, de principe de prévention, que retient l’Association safelife comme cadre « législatif » de ses analyses et de ses positions.

Tableau_principe_prévention.PNG

LE PRINCIPE DE PRÉVENTION

 

Le principe de prévention s’appuie sur les positions de la communauté scientifique à propos des impacts des substances sur les organismes ou les fonctionnements métaboliques similaires à celui de l’organisme humain.

 

La science est en mesure d’extrapoler des tests et des mesures scientifiques un niveau de risque avéré, possible ou probable pour la santé sans pouvoir prévoir l’occurrence de ces risques.L’épistémologie de ces 50 dernières années conclut que des publications scientifiques répétées, indépendantes les unes des autres, peer-reviewed par les communautés scientifiques de référence (comme Pubmed*1 ou Jama*2, ...) sont un signal suffisant pour prendre en considération ces substances en priorité – en particulier

 

Le principe de prévention s’applique alors dans les référentiels de l’Association safelife et les ingrédients identifiés sont placés en listes d’exclusion. Il permet de provoquer le changement à effet immédiat.

Les actions correctives sont déclenchées plus rapidement qu’en appliquant le principe de précaution qui privilégie l’analyse d’études à grande échelle sur une durée longue. À noter que ces études épidémiologiques recensent les occurrences des maladies chroniques sans être en mesure la plupart du temps de tirer des certitudes statistiques sur les facteurs qui les ont causées.

1. Pubmed, somme des publications du Medicine National Institues of Health

2. Jama, Journal of the American Medical Association, revue médicale internationale à comité de lecture

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